PRESENTATION > Les études néo-latines à Aix-en-Provence

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 Les études néo-latines … une longue histoire à la faculté des lettres d’Aix-en-Provence. Signalons d’abord deux précurseurs de la 2ème moitié du XIXème siècle :

-          Le professeur de littérature française, Norbert Bonafous (1809-1882) qui fit sa thèse complémentaire sur Angelo Poliziano (De Angeli Politiani vita et operibus disquisitiones, Paris, 1845) et s’intéressa au latin macaronique provençal (édition d’Antoine Arena, Meygra Entrepriza caroliqui imperatoris …, Aix 1860).

-          L’historien, Georges Guibal (1837-1905), dont la thèse latine portait sur l’humaniste Jean Boyssonné (De Joannis Boyssonnei vita, seu de litterarum in Gallia meridiana restitutione, Toulouse 1863). Mais, les recherches en néo-latin à la faculté des lettres ont commencé avec Claude- Henri Frèches (1914-2006), qui y fut professeur de portugais de 1966 à 1982 et qui fit sa thèse sur Le Théâtre néo-latin au Portugal 1550-1745 (Paris, Nizet et Lisbonne, Bertrand 1964), prix Camoëns.

C’est, enfin, à partir des années 1980, au sein du département de linguistique comparée des langues romanes et de roumain (LIRROU), que fut créée une offre de formation optionnelle largement ouverte aux étudiants en arts, en lettres, ou en langues, en particulier, de langues romanes, comme à ceux du secteur SHS (Histoire, Histoire de l’Art, Psychologie) ou en échanges internationaux (Erasmus +, Civis), avec, d’abord, les deux cours de Jean-Louis Charlet sur « la poésie latine humaniste » et sur « le débat sur la langue latine » ;  puis, avec les cours thématiques de littérature et de civilisation néo-latines assurés par l’équipe actuelle : Béatrice Charlet-Mesdjian et Carine Ferradou.

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